

J'ai découvert ce livre lorsque je poursuivais mes études dans une école de gestion commerciale à Bruxelles. Pour Daniel Goleman, l'intelligence émotionnelle est la capacité à percevoir, maîtriser et exprimer ses sentiments et ses émotions ainsi que ceux d'autrui. Elle influe sur notre self-contrôle, notre motivation, notre intégrité, mais aussi sur nos relations avec les autres : elle permet de mieux communiquer et analyser notre entourage social ou professionnel.
Au lieu d’être l’esclave des passions. La maîtrise de soi, la capacité à résister aux tempêtes intérieures déclenchées par les coups du sort, est tenue pour une vertu depuis l’époque de Platon.
La tempérance est l’aptitude à contenir les émotions excessives. L’attention et l’intelligence apportées à la conduite de sa vie. Un équilibre et une sagesse tempérés.
Le but est l’équilibre et non l’extinction des émotions, chaque sentiment possède une valeur et une signification. Une existence sans passion serait comme une morne traversée du désert, coupée de tout ce qui fait la richesse de la vie.
Comme observait Aristote, ce qui est désirable, c’est une émotion appropriée, un sentiment proportionné aux circonstances. Lorsque les émotions sont trop affaiblies, elles créent ennui et distance. Non maîtrisées, trop extrêmes et persistantes, elles deviennent pathologiques, comme dans la dépression, l’angoisse, la fureur ou l’agitation maniaque.
Contenir ses émotions négatives est en effet la clé du bien-être affectif. Les extrêmes, les émotions trop intenses ou qui durent trop, compromettent notre équilibre.






J'ai également découvert ces livres durant mes études en sciences de gestion par l'intermédiaire d'un cours de psychologie générale et qui m'ont fortement aidé durant ma démarche psychothérapeutique.
Dans cette collection de livres, l'inventeur de la psychanalyse, Freud, nous donne une initiation, pas à pas, aux mécanismes fondamentaux de l'inconscient et les méthodes propres à la cure analytique. Ces livres permettent d'avoir une vision plus complète de l'étendue du travail psychanalytique qui traque le désir refoulé derrière ses manifestations les plus déguisées : rêve, lapsus, acte manqué, névrose...


Dans ce livre, les auteurs pensent que l'estime de soi est indispensable pour bien se construire et qui se construit autour de 3 piliers : l'enfant prend conscience de sa valeur, l'enfant prend confiance en lui "il est capable" et l'enfant est digne d'amour et capable d'aimer en retour.
Ce cahier aide l'enfant à s'accepter et à s'adapter aux changements et situations nouvelles de la vie quotidienne par la reconnaissance de ses émotions, les apprivoiser. S'accepter tel que l'on est. S'inspirer de modèles. Cultiver ses talents. Changer ses mauvaises habitudes. Surmonter sa timidité. Savoir dire oui aux surprises. Savoir dire non aux choses qui sont mauvaises pour soi. Gérer les petits soucis et gros tracas du quotidien. Réaliser un projet etc.


Dans ce livre, Daniel Goleman met en lumière les liens entre comportement en société et fonctionnement du cerveau. Le message fondamental est que notre cerveau est construit pour faire de nous des êtres sociaux et que, réciproquement, nos relations sociales ont un impact direct sur le développement de notre cerveau. Tout n'est donc pas joué à la naissance : certains individus peuvent être génétiquement mieux prédisposés pour les relations sociales que d'autres, mais l'environnement dans lequel ils vivront leur permettra ou non d'exprimer ces potentialités.
Pour conclure, après avoir lu ces différents livres et ayant pratiqué une psychothérapie sur soi, je pense honnêtement être convaincu de l’importance de bien accompagner l’enfant dans son développement personnel jusqu’à l’âge adulte afin qu’il puisse s’épanouir dans sa vie professionnelle et relationnelle. Tout cela se passe, bien sûr, par une éducation adéquate à l’école, à la maison et si nécessaire dans une structure de soutien.
"Tout le monde peut se mettre en colère. Mais il est difficile de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus." -Aristote
Le surmoi est l'ensemble des interdits moraux. Il se construit dans notre enfance avec les premières interdictions, les premiers principes d'éducation. Un surmoi trop sévère peut museler la personnalité en la maintenant enfermée dans un corset moral néfaste à l'épanouissement. Mais le surmoi, c'est aussi une palette de repères de valeurs indispensables pour une vie équilibrée au sein de la société.
Le ça ressemble à l'inconscient car, comme lui, il contient des éléments refoulés, rejetés par la conscience. Il représente un véritable "réservoir" de pulsions, d'instincts qui sont tous prêts à se libérer, à se satisfaire sans tenir compte des règles de la morale. Dans le ça, pulsion de vie et de mort cohabitent sans se détruire. Le ça se trouve coupé du monde de la réalité. Le ça ressemble à l'inconscient. Il en possède certains aspects. Il contient une partie des refoulés, mais il n'est pas tout l'inconscient.
Aider l'enfant à développer un regard juste et bienveillant sur ces réalisations.
Votre enfant revient de l'école avec une bonne note? Avant de lui dire que vous êtes fier de lui, vous pouvez lui dire : "Tu peux être fier de toi." Cela permet de lui indiquer qu'il travaille avant tout pour lui et pour sa satisfaction personnelle (et non la votre).
Dans le livre "Surmonter les émotions destructrices", Daniel Goleman nous invite à assister à ces débats lumineux avec le Dalaï-lama . Ils ont dialogué et réfléchi aux causes de nos comportements négatifs et à nos ressources intérieures pour les surmonter et maîtriser nos émotions.
Les grands principes de la psychanalyse
Freud a voulu mettre en place une thérapie qui travaille principalement sur :
l'inconscient, les rêves comme "révélateurs" de l'inconscient. Freud considère d'ailleurs que le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient.
Les actes manqués et les lapsus, également révélateurs de ce qui est enfoui dans l'inconscient.
Si vous pensiez encore être totalement maître de vos actes ou de vos émotions, il est temps pour vous de lire Freud, ou du moins, de comprendre sa notion d’inconscient.
En effet, si l’on en croit l’hypothèse de Freud : une pensée, un rêve, un acte manqué, un lapsus et même une action ne surviennent jamais par hasard. Au contraire, ils traduisent toujours un conflit à l’intérieur de nous.
En d’autres termes, Freud affirme qu’une grande partie de ce qui se passe dans notre tête nous échappe complètement, car nous n’avons aucun contrôle sur notre inconscient. La seule chose que nous pouvons faire, c’est tenter de comprendre nos conflits internes, et pour cela, la psychanalyse est l’unique outil dont nous disposons.
Qu’est-ce que l’intelligence relationnelle ?
Trois garçons de 12 ans se dirigent vers le terrain de foot de leur école. Deux d’entre eux, l’allure sportive, marche derrière le troisième, plutôt grassouillet, en se moquant de lui. "Alors, tu vas essayer de jouer au foot ?" ironise l’un des deux sur le ton du plus grand mépris.
C’est une situation qui, selon le code social des garçons de cet âge, pourrait facilement se dégénérer en bagarre.
L’interpellé ferme les yeux un moment et prend une profonde inspiration, comme s’il s’armait de courage pour la confrontation. Puis, se tournant vers les autres, il répond d’une voix calme et neutre : "Ouais, je vais essayer – mais ce n’est pas mon truc." Après un cours silence, il ajoute : "Moi, mon truc c’est le dessin… montre-moi n’importe quoi, je te le dessine super bien…"
Puis, désignant ses adversaires, il poursuit : "Vous, par contre, vous êtes des bêtes au football, sans blague ! J’aimerais bien jouer comme vous un jour, mais je n’y arrive pas. J’espère seulement faire un peu de progrès si je continue à m’entraîner."
Le premier garçon, complètement désarmé, répond d’une voix rassurante : "Tu n’es pas si nul que ça, tu sais. Je pourrai peut-être te montrer deux-trois trucs qui t’aideront."
Ce bref échange est une démonstration magistrale de l’intelligence relationnelle en action. Ce qui risquait de se terminer en bagarre peut maintenant se développer en amitié.
En gardant son calme, le jeune artiste a refusé de se laisser entraîner à la colère et attiré son adversaire sur le terrain de la conciliation. C’est une superbe démonstration de jiu-jitsu mental où l’hostilité des deux attaquants a été transformée en une attitude positive – un trait de génie relationnel.
-Daniel Goleman
Je raconte parfois aux enseignants l'histoire de deux frères, dont l'un n'était jamais content et l'autre était un éternel satisfait. Le matin de Noël, chacun reçut ses cadeaux et se rendit dans sa chambre pour y jouer.
L'enfant jamais content avait reçu un ordinateur tout neuf, différents jeux et un petit robot, mais quand son père lui demanda s'il était content, il répondit : "Non, maintenant, tous les enfants vont être jaloux de moi, et en plus, les piles vont s'user, alors il va falloir que j'en achète des neuves", etc.
Mais pour son Noël à lui, l'autre enfant n'avait reçu qu'un tas de crottin de cheval. Quand il entra dans sa chambre, le père le trouva en train de fouiller joyeusement dans le crottin. “Qu'est-ce qui te rend si joyeux ?" demanda le père, et le petit répondit : "Il doit bien y avoir un cheval quelque part là-dedans !" Nous essayons de dire aux enseignants que nous voulons des enfants plus optimistes. L'importance de cette gaieté est saisissante dans le modèle bouddhiste.